« Il existe de singulières abeilles humaines qui, dans le calice de toutes choses, ne savent toujours puiser que ce qu’il y a de plus amer et de plus fâcheux ; _ et, en effet, toutes choses portent en elle un rien de cet anti-miel. Que ces abeilles humaines pensent donc du bonheur de notre époque tout ce qu’elles voudront, et continuent de bâtir la ruche de leur déplaisir. »
Nietzsche, Humain, trop humain.
« L’abeille excelle donc dans l’art d’exister de manière tribale, mais elle brille aussi par son esprit critique limité, sa capacité intellectuelle grandement confinée.
Toutes les philosophies politiques débouchent sur cette évidence : on gouverne mieux les individualités qui abdiquent, renoncent ou ne savent ni ne peuvent exercer leur singularité.
La ruche montre l’empire intégral de la nécessité naturelle et, conséquemment, l’incapacité radicale de tout démarche culturelle. »
Michel Onfray, Théorie du corps amoureux, Pour une érotique solaire.
Artiste, moi ???? Qui ne l’est pas ? ......
« L’art […] lui seul peut transformer ce dégoût pour l’horreur et l’absurdité de l’existence en images avec lesquelles on peut tolérer de vivre : je veux dire le sublime, qui est la domestication de l’horrible par l’art, et le comique, par lequel l’art nous soulage du dégoût causé par l’absurdité de l’existence. »
Nietzsche, La naissance de la tragédie.
« Rire, donc, puis passer son chemin. »
Michel Onfray, Théorie du corps amoureux, Pour une érotique solaire
BBbbbZZZzzzzzz…